L’association a été créée en décembre 2019 et le bar associatif l’Echappée Belle a eu les clés en septembre 2020.
Le nom l’Echappée Belle vient … de la longue période de confinement qui a retardé le départ du projet et nous a donné encore plus envie de s’y retrouver !
A l’origine, on se retrouvait à quelques habitant.e.s à acheter notre pain chez Anne-Laure qui vendait son pain devant chez elle. Au fur et à mesure, nous sommes restés boire un coup et on traînait un peu. On avait envie d’une « place de Village », d’un bar, … Un jour Benoît à dit : « on rêve ou on s’y met ? », et on s’est mis à 4 autour d’une table. C’était le début.
On rêvait d’un endroit où l’on peut aller avec nos enfants et où ils peuvent profiter autant que nous. On rêvait d’un grand tableau pour communiquer et participer : « samedi, je viendrai faire …, qui vient ? » / « Je cherche … qui a ? »/ « Donne … » / « Il se passe ça là … » / « Chantier participatif ».
Il y avait ce bar dans le quartier, l’Atmos Bar, rue Floquet. On savait qu’il était la propriété de la Ville. Depuis 2018, les propriétaires étaient devenus locataires de la maison et du bar. En septembre 2019, on a appris que les gérants étaient en partance, on a donc été voir la Ville.
La Ville d’Angers (Alter) met le lieu [maison, bar et jardin] à disposition de l’association de façon temporaire en contrepartie d’un loyer. « On s’éclate tant qu’on est là … », le bail est précaire mais la vie est réelle et constante à l’Echappée Belle, c’est dans cette esprit que l’association vit son projet associatif au quotidien, sans s’inquiéter du lendemain.
Nous avons choisi de créer un espace de coworking dans l’ancienne maison d’habitation. Ça permet que le lieu vive au quotidien, ça permet à des personnes qui vivent sur le quartier (notamment) d’y travailler, à des projets associatifs ou d’entreprenariat de s’y développer. C’est aussi le modèle économique que nous avons choisi pour payer le loyer de la Ruche de Belle Beille. Les bénéfices du bar et les loyers des locations de l’espace contribuent à faire vivre le projet associatif (chantiers, équipement, charges, salaire …).